La construction est un secteur qui a des coûts administratifs élevés et de lourdes charges réglementaires. Une entreprise du BTP est soumise à de nombreux régimes juridiques. Elle doit également faire face à différents types de coûts opérationnels. Le poids de ces différentes charges varie en fonction de la taille et du type de votre entreprise de construction.
Les contributions aux avantages sociaux des employés
Les contributions aux avantages sociaux des employés comprennent les aides financières aux employés en cas de licenciement, la couverture santé, les allocations chômage. Les cotisations sociales servent à payer les prestations liées à ces avantages. En général, elles sont prélevées sur le montant brut des salaires, sans tenir compte du montant du salaire versé directement aux employés. Il faut savoir que le montant des cotisations dépend de la taille de l’entreprise, du nombre d’employés et de leurs salaires. Elles se composent en principe de nombreux éléments.
- La contribution sociale généralisée (CSG) : la CSG est la cotisation la plus importante. Elle finance le système français de sécurité sociale des salariés. Elle est prélevée sur le montant brut des salaires.
- Contribution sociale généralisée de santé publique (CRSS) : elle finance les soins de santé des salariés. Elle est prélevée au taux de 6,15 % du montant brut des salaires.
- Taxe sur l’emploi (TPE) : la TPE finance les allocations de chômage. Elle est prélevée au taux de 1,8 % du montant brut des salaires.
- Impôt de solidarité des parents (CESF) : il finance les prestations de garde d’enfants pour les salariés.
- Fonds de garantie des indemnités professionnelles (FGC) : le FGC est une cotisation à un fonds destiné à indemniser les salariés pour les risques professionnels.
Pour réduire vos charges, vous pouvez appliquer la déduction forfaitaire spécifique. Rendez-vous sur ce site pour mieux comprendre la DFS.
Salaires et autres frais
Pour les dirigeants, la masse salariale est le coût le plus important de la gestion d’une entreprise. Le salaire d’un PDG est généralement plus élevé. Le montant de sa rémunération peut être lié à la rentabilité de l’entreprise. Il est déterminé par la taille de la société.
Le bénéfice net d’une entreprise BTP est généralement une fraction de son chiffre d’affaires. Il peut varier fortement d’une année à l’autre, en fonction de la quantité de travail. Le chiffre d’affaires d’une société de construction est généralement bien plus élevé que son bénéfice. Par conséquent, le salaire versé au PDG a un impact beaucoup plus faible sur la rentabilité de l’entreprise que son chiffre d’affaires. Les salariés peuvent bénéficier d’un DFS, cela permet de réduire davantage vos charges. Rendez-vous sur gerantdesarl.com pour en savoir plus.
Impôt sur le revenu des sociétés
L’IS est un impôt direct sur les bénéfices des entreprises. L’assiette de l’impôt est la différence entre les revenus (ventes et intérêts perçus, etc.) et les coûts liés à l’exploitation de votre entreprise (salaires, matériel, impôts, etc.). L’Impôt sur le revenu est calculé sur la base des données comptables. Il est considéré comme une importante source de revenus pour le gouvernement. Cet impôt direct s’applique aux bénéfices d’une entreprise de construction. En France, le taux normal de l’IS est de 33,3 %. Toutefois, vous pouvez bénéficier d’incitations fiscales et d’allégements fiscaux. Le gouvernement français accorde des allègements fiscaux destinés à promouvoir certaines activités ou certains services.
Les différentes taxes
Une entreprise BTP doit faire face aux impôts. Avant de démarrer votre activité en France, vous devez comprendre vos obligations en tant que contribuable à la TVA.
La taxe sur la valeur ajoutée
Faisant partie des sources de recettes publiques en France, la TVA est un impôt direct sur les revenus de l’entreprise et non sur les bénéfices. Ainsi, son montant n’est pas influencé par votre rentabilité. Cette taxe s’élève à 20 % de vos revenus. Dans le secteur de la construction, la TVA est souvent appelée « l’autre taxe ».
Impôt sur le revenu des salariés
En France, tous les salariés sont soumis à l’impôt sur le revenu, quel que soit leur pays d’origine. L’impôt est calculé en fonction de leurs revenus et des taux d’imposition applicables. L’employeur est responsable de la retenue et du paiement de l’impôt sur le revenu de ses collaborateurs. Le secteur de la construction peut bénéficier d’un taux d’imposition sur le revenu réduit global de 22 % pour les salariés.
Taxe foncière
L’entrepreneur en BTP est tenu de payer l’impôt foncier. Ce dernier est calculé sur la base de la valeur cadastrale du bien immobilier. Il s’agit de la valeur officielle du bien, qui est déterminée par le gouvernement. L’impôt est perçu sur le bâtiment, le terrain et tous les autres biens immobiliers en France. Il est payé directement à la municipalité locale.
Taxes sur les équipements et les machines
L’entreprise BTP utilise des équipements lourds et des machines qui peuvent être soumis aux taxes sur les équipements et les machines. Les taxes sont basées sur la valeur d’acquisition ou d’importation de l’équipement. Leur taux est déterminé par le type d’équipement.
Impôt sur le revenu des sociétés
Tous les entrepreneurs exerçant une activité dans le secteur de construction doivent déposer une déclaration d’impôt sur les sociétés. Le domaine du BTP peut bénéficier d’un taux réduit pour les deux premières années d’activité. Cette réduction n’est applicable que si le revenu brut de l’entreprise est inférieur à 22 000 € par an.
TVA sur les ventes et les services
Les ventes de l’entreprise de construction sont soumises à la TVA au taux normal de 20%. Elle est calculée sur le prix de vente des biens ou des services, net de tout rabais. Elle est facturée à la fois sur les biens et les services.
Les charges liées au secteur du bâtiment s’avèrent plus importantes. Si vous voulez exercer une activité de freelance, il convient de choisir minutieusement votre statut juridique.