Même en passant par les nouvelles procédures en vigueur depuis janvier 2017, un divorce n’est jamais facile à vivre. Certes, aujourd’hui, le divorce par consentement mutuel simplifie grandement les choses. Moins coûteux, plus rapide à mettre en œuvre, moins stressant et bien moins énergivore, la nouvelle formule a tout pour plaire. Mais cela ne signifie pas pour autant que la séparation en elle-même n’est pas le reflet d’un constat d’échec du couple. Un échec toujours compliqué à accepter.

Accepter le constat

Avant de penser juridique, financier et autres aspects désagréables qui font les règles de nos vies quotidiennes, la séparation impose que l’on prenne le temps d’accepter une décision qui, si elle s’annonce commune est souvent plus le fait d’une partie. L’une des parties soumet ce constat à l’autre qui n’a d’autres choix que de l’accepter. Une procédure de divorce sans heurt, c’est une procédure faisant l’économie des ressentiments, des émotions mal gérées, des petites bassesses et des mots pas toujours très doux. En somme, avant de contacter un cabinet d’avocat dans le cadre d’une procédure de divorce à l'amiable, soyez certains et certaines que la décision est actée par les deux parties. Dès lors, vous pourrez passer à autre chose, de plus formel, et vous pourrez plus facilement contenir plus facilement les émotions parfois très contradictoires.

Opter pour une procédure rapide

Ce travail mental et émotionnel préparatoire est indispensable au bon déroulé d’une procédure de divorce par consentement mutuel. Plus vous aurez le cœur assagi, plus les formalités se feront simples et rapides. Anticipez au plus tôt les conséquences de votre divorce car il s’agit d’un point crucial de la procédure à l’amiable. Sans accord préalable entre les époux, la procédure amiable peut s’envenimer et se muer en procédure contentieuse, avec tout ce que cela comporte de risques financiers et émotionnels entre autres. On peut avoir l’impression, parfois, de se faire léser lors d’un partage de biens. Posez vous alors la bonne question ; si la négociation sur ce point précis n’aboutit pas à ce que vous désiriez, vaut-il mieux lâcher du lest et avancer dans la procédure ou au contraire s’appesantir dessus au risque de la faire traîner ? Il paraît qu’un mauvais arrangement vaut toujours mieux qu’un bon procès. Sans aller jusque là, disons qu’il est malgré tout préférable de trouver un compromis, même partiellement satisfaisant, sachant qu’il permet de sortir d’une situation délicate voire désagréable.

Se reposer sur les avocats

N’oubliez pas que dans une procédure amiable, la loi désigne les avocats comme les garants de l’intérêt supérieur de leurs clients. N’hésitez donc pas à vous reposer sur leurs connaissances de ce type de procédure, sur leur expérience dans le domaine et sur le recul qu’ils ont sur une situation au cœur de laquelle vous êtes totalement immergés. D’un point de vue plus trivial, pensez également à préparer tous les documents relatifs au divorce, du contrat de mariage aux documents d’identité en passant par vos actes de propriété, offres de prêts immobilier ou comptes bancaires. Ces documents seront à fournir dès que vous aurez contacté vos avocats afin qu’ils puissent rédiger votre convention de divorce dans les délais les plus courts, vous délestant ainsi d’un énorme poids.